Les services en ligne sont de moins en moins chers

Dans son rapport annuel dernièrement publié, l’observatoire des tarifs bancaires montre que le coût des services bancaires en ligne sur le marché français a connu un grand recul pour cette année 2018. Chaque année, les banques publient une dizaine de services standard dans leurs plaquettes et surtout sur leurs sites, l’analyse des tarifs montre que les banques en ligne sont devenues un banc d’essai des offres à prix cassé.

​Les banques se rapprochent de la clientèle

Depuis que l’Internet est devenu le plus grand ami de la population, de nombreuses institutions ont également pris la peine d’entrer dans ce monde afin de se rapprocher du public. En voulant se rapprocher du public, les banques ont également fait l’effort de proposer des services en ligne en proposant des offres incluant la gestion de vos comptes sur Internet. Depuis 2012, le prix des abonnements n’a pas cessé de baisser et pour cette année l’observatoire a souligné dans son rapport qu’un repli de 31% a été constaté dernièrement.

78 % de baisse

Depuis décembre 2012 jusqu’en 2018, une baisse de presque 78% a été constatée sur les prix des services en ligne du marché bancaire. Cette tendance semble être bien établie toutes ces années et la situation semble encore se prolonger si on se réfère à la création des nouvelles banques en ligne. Dans ce contexte de multiplication, nombreux acteurs vont même à proposer gratuitement certaines prestations. Face à cette baisse excessive, les établissements traditionnels sont contraints d’adapter progressivement leurs tarifs.

Toutefois, l’étude détaille tout de même que certains domaines n’aient pas connu de changement. Effectivement, les tarifs des prélèvements à l’unité, des frais de mise en place d’un prélèvement et des virements par Internet sont gratuits depuis 2013 et sont restés au plancher depuis le début 2018.

Hausse de tarifs prévisibles pour certaines prestations

Certes, les services en ligne sont de moins en moins chers au niveau des banques en ligne, mais l’observatoire s’inquiète toutefois sur un point très important. Les tarifs de certaines prestations risquent en effet de connaître encore une hausse. Parmi les produits concernés, on retrouve les cartes à autorisation systématique qui sont souvent utilisées par des personnes plus fragiles. Depuis 2012, les frais de ces cartes ont connu une hausse totale de 6,03% et entre décembre 2017 et janvier 2018, le coût s’est encore renchéri de 0,76%.

Autres que les cartes à autorisation systématique ont aussi vu leurs coûts progressés :

  • les cartes de paiement international à débit immédiat (+1,48% en janvier, +11% depuis 2012).
  • les virements occasionnels externes dans la zone euro réalisés en agence (+1,31% en janvier, +10% depuis 2012).
  • les frais de tenue de compte (+1,31% en janvier, +165,80% depuis 2012).