Un investissement immobilier constitue l’acquisition d’un logement pour un projet locatif, non pour sa résidence. Il a l’avantage de se réaliser sur tous les types de biens, résidentiels ou professionnels. Par ailleurs, d’autres formes d’investissement constituent l’acquisition des parts SCPI. Pour sa rentabilité, il existe certains conseils à suivre.
Le choix du type d’investissement immobilier locatif approprié
L’investissement immobilier locatif se présente sous forme de dispositifs qui ont tous leurs propres avantages, notamment :
- La loi Pinel : il s’agit d’un dispositif pour un objectif fiscal que l’on peut réaliser dans un logement neuf. Pour cela, ce dernier doit se situer dans une zone stratégique et la durée de location doit être de 6,9 à 12 ans. En échange du loyer plafonné, on peut profiter d’une réduction d’impôt, allant de 12 à 21 %.
- La loi Censi/Bouvard : elle permet de profiter d’une défiscalisation contre l’investissement dans des structures spécifiques
- La loi Denormandie : celle-ci a une légère ressemblance à celle de Pinel, mais la seule différence réside sur la rénovation des logements anciens
- La loi Malraux : permettant à la déduction des travaux réalisés sur le patrimoine immobilier en question
Le choix de la location et de l’état du logement lors d’un investissement immobilier locatif
Avant de prendre une décision définitive sur un bien immobilier donné, on doit tenir compte de sa localisation géographique. Cela nécessite la considération de la progression du quartier et des moyens de transport, par exemple. Par ailleurs, l’analyse des montants de loyer, que l’on pratique dans le quartier, est tout aussi indispensable. Pour une meilleure rentabilité dans la gestion locative, il est nécessaire de choisir une zone dynamique et attractive. Cela contribue à la prévention d’une charge financière de l’investissement immobilier locatif, lors d’une difficulté dans la location.
En outre, on doit notamment penser au potentiel de revente, tout en énumérant les avantages à profiter de la localisation. Il peut s’agir de la proximité des centres commerciaux, de l’accès facile aux transports en commun et du voisinage aux écoles.
La possibilité d’un investissement immobilier locatif sans apport
Avant l’octroi d’un prêt immobilier, un prêteur procède souvent à l’analyse de la situation financière de l’emprunteur. Grâce aux études des revenus ainsi que ses charges fixes, il prévoit la suffisance du reste, permettant à ce dernier de survivre. Par la suite, il calcule sa capacité d’endettement, qui constitue le montant de remboursement sans difficulté. Généralement, cela correspond à 35 % de l’ensemble des revenus.
Afin de créer un dossier solide, la constitution d’un apport est recommandée. L’une des conditions courantes est la prévision d’un apport minimal de 10 %. Ils permettent d’assurer le paiement des frais d’agence, du notaire et des garanties. Dans le cadre de l’investissement immobilier locatif, l’apport requis par les banques est souvent nettement inférieur, par rapport à la résidence principale. D’ailleurs, certains prêteurs offrent l’occasion d’investir dans ce secteur sans apport.
Assurer la rentabilité de l’investissement immobilier locatif
Avant de procéder à l’investissement immobilier locatif, il est évident de penser, au préalable, la rentabilité de l’activité. Cela ne peut pas se déterminer uniquement par le montant d’achat du bien et celui du loyer. C’est parce qu’il existe un certain nombre de critères à tenir compte. C’est en raison de l’existence de différentes charges supplémentaires qui risquent de nuire à la rentabilité de son investissement locatif.
Afin de déterminer la rentabilité locative, il est essentiel de calculer la rentabilité. En effet, il s’agit de la déduction des charges annuelles du montant des loyers annuels. Ces premiers constituent la taxe foncière, les charges relatives à la gestion locative et les travaux ou les réparations. Le tout sera divisé par le prix d’acquisition, fois 100.